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Dans la rue des potiers.
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Tu t'étais trompé sur nous,
tu le fais de nouveau à présent.
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Nous n'avons pas mis feu à la ville.
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Tu as travaillé pour ce fauve
qu'est I'empereur.
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- Es-tu fou ?
- Ce feu était le sien, non celui de Dieu.
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Pourquoi Dieu n'est-il pas plus clair ?
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Qu'est-il advenu
de tous ces beaux espoirs ?
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Des trompettes, des anges ?
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De toutes ces promesses ?
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A chaque fois ça s'est terminé de la même
maniére, par des tourments, des cadavres,
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il n'en est rien sorti de bon.
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Tout ça pour rien.
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Crois-tu qu'ils nous persécutent
pour ne rien détruire ?
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Ou que ce qui t'a meurtri I'âme
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pendant vingt ans n'était rien ?
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Ce n'est pas pour rien que le Christ
est mort. L'humanité n'est pas rien.
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A ses yeux,
chaque individu est le monde tout entier.
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Il aime chaque homme
comme s'il n'y en avait aucun autre.
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J'ai été le contraire
de tout ce qu'il a enseigné, c'est ça ?
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Pourquoi s'est-il laissé tuer à ma place ?
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Parce qu'en étant le plus éloigné,
tu en étais le plus proche.
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- Je n'en suis pas plus proche qu'avant.
- Ni plus éloigné.
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La vérité,
c'est qu'il est toujours resté à tes côtés.
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Je peux te dire ceci.
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Ton esprit a toute ta vie
été le lieu d'une lutte
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qui est en elle-même connaissance de Dieu.
Par cette lutte, tu I'as connu.
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Je peux te dire aussi
qu'il en sera ainsi avec I'arrivée du régne.
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Un va-et-vient de lutte,
un pénible travail de I'esprit du monde,
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comme celui d'une femme qui accouche.
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Nous ne sommes que le commencement.