:03:00
Maycomb était
une ville fatiguée...
:03:03
même en 1932,
quandje la connus.
:03:07
Je nesaispaspourquoi,
mais ily faisaitplus chaud.
:03:10
Les cols durs deshommes
se fanaient dès9h du matin.
:03:14
Les damesprenaient un bain avant midi,
après leursieste de3 h...
:03:18
et étaient à la tombée de la nuit
comme despetitsgâteaux...
:03:21
glacés desueur
et de talc doux.
:03:25
Unjourdurait24heures,
mais ilsemblaitplus long.
:03:30
Nuln'étaitpressécariln'yavait
nullepart où aller...
:03:34
etpasd'argent
avec lequelacheter...
:03:35
bien qu'ileûtparu depuispeu
que le comtéde Maycomb...
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ne devait avoirpeurde rien
sinon de lapeurelle-même.
:03:42
Cet été-là,j'avais sixans.
:03:44
- Bonjour, M. Cunningham.
- Bonjour, mademoiselle.
:03:48
Mon papa s'habille.
Vous voulez queje l'appelle ?
:03:52
- Non.Je ne veux pas déranger.
- Mais vous ne dérangez pas.
:03:56
Il sera content de vous voir !
Atticus !
:04:02
M. Cunningham est là.
:04:06
- Bonjour, Walter.
- Bonjour, M. Finch.
:04:09
Je voulais surtout pas
vous déranger.
:04:12
Je vous ai apporté ces noix
pour ma procédure de succession.
:04:15
Merci. Les navettes de la semaine
dernière étaient délicieuses.
:04:18
- Eh bien, bonnejournée.
- Bonnejournée.
:04:26
Scout, je crois
que, peut-être...
:04:28
Ia prochaine fois qu'il vient,
il vaut mieux ne pas m'appeler.
:04:32
-J'ai cru que tu voudrais le remercier.
- Tout à fait.
:04:35
Je crois que ça le gêne
qu'on le remercie.
:04:43
Pourquoi
il t'apporte tout ça ?
:04:45
Il me paie un travail juridique
quej'ai fait pour lui.
:04:48
- Pourquoi il te paie comme ça ?
- Il ne peut pas autrement.
:04:51
Il n'a pas d'argent.
:04:52
- Il est pauvre ?
- Oui.
:04:57
- Et nous, on est pauvres ?
- Oui.