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Richard n'a pas un air martial.
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Je pense, par exemple,
même à Marlon Brando...
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dans le Julius Caesar de mon père.
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Richard Burton, dans ces tuniques...
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a les épaules tombantes.
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Il ne se tient pas
comme un vrai guerrier ou soldat.
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Il a I'air vaguement mal à I'aise
dans ces vêtements.
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En tous cas à mes yeux.
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Même si c'est un très bel uniforme
qu'il porte.
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Mais tout dans ce film a une beauté
qui dépasse I'imagination.
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Quand on pense, aujourd'hui,
aux films qui coûtent aussi cher...
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le budget de Cleopatra...
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même si aujourd'hui on I'estime
à plus de 100 millions...
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n'est pas si mal dépensé
quand on voit tout I'art...
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qui a été déployé dans la réalisation
de ce film. C'est vraiment somptueux.
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Magnifique.
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C'était génial de travailler avec
Burton, pour autant que je I'aie fait.
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Il était bouillonnant d'enthousiasme
et très consciencieux.
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Et avant la médiatisation de sa
liaison, il était absolument charmant.
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Jamais un problème.
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Les assistants réalisateurs
italiens...
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qui I'avaient connu sur The Fall
of the Roman Empire, je crois...
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un film de Sam Bronston, disaient:
"Attendez qu'il arrive.
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Je parie qu'il va en conter
à Elizabeth Taylor."
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Il avait la réputation de tenter sa
chance avec toutes ses partenaires.
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C'était un homme viril.
Les Italiens adorent ca.
Ç
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Il buvait,
et il courait après les filles.
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Et bien sûr il avait une belle voix.
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Ça vous donnait des frissons,
c'était fantastique.
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C'est lui dêsormais
qui n'a plus rien à craindre.
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Je prends n'importe quelle ville.
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Je trouve les points faibles
d'une armêe.
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Mais mets-moi à une table
à discuter de dêtails...
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avec une nuance ici ou là,
je suis aussitôt vaincu.