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mais en se réinventant lui-même
chaque jour...
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avec des décisions à prendre,
un lot quotidien de problèmes...
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jamais la routine.
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Jamais: "Bon, allez,
il faut faire ces scènes."
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Il y avait toujours un problème.
Attendre qu'Elizabeth arrive.
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Attendre Rex. Ils ne sortaient plus
de leur loge. Ceci ou cela.
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Les assistants réalisateurs
n'en pouvaient plus...
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et tout le monde savait qu'il n'y
avait pas grand-chose à faire.
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Mon père, qui n'avait pas que ça à
faire, et ce n'était pas son genre...
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n'a jamais été dire à Elizabeth.
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"Ecoute", comme un professeur,
"tu dois arriver à I'heure."
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Personne n'allait faire la loi.
Pas avec Elizabeth.
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Ça avait I'air improvisé
presque tous les jours.
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Puis un problème se posait,
une perruque en retard...
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Il fallait construire plus de 60
décors. Vous imaginez? 60 décors.
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Et ils étaient immenses.
Celui-ci...
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qu'on voit en ce moment, est énorme.
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Absolument fabuleux, mais énorme.
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Les transports
étaient toute une affaire.
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On avait une flotte de voitures,
pour aller chercher les acteurs...
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déposer les acteurs...
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Et beaucoup d'entre nous
louaient une voiture personnelle.
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On perdait beaucoup de temps
dans les transports.
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Les feuilles de services
étaient très provisoires...
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et on ne pouvait s'y fier
qu'à peu près...
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la moitié du temps
en terme de précision.
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On anticipait de notre mieux...
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ce qui serait fini chaque jour,
combien de pages on ferait...
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et quelles scènes, en fonction
des décors qui seraient prêts.
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On disait souvent...
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aux acteurs:
"Vous ne travaillez pas demain...
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ça ne va pas être possible.
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Il s'est passé ceci,
on doit tourner ailleurs."
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On avait toujours un plan de rechange.