:50:03
Il avait l'air inquiet ?
Confiant? Effrayé ?
:50:08
Effrayé, non.
:50:10
Un peu inquiet, je crois.
:50:12
Bogan est un pilote
de la vieille école...
:50:13
mais il n'a pas peur
de ces nouveaux engins.
:50:15
S'il est inquiet, je suis inquiet.
:50:18
Vous connaissez M. Swenson,
le secrétaire à la Défense?
:50:21
Par mes lectures.
:50:23
Sa voix n'est pas révélatrice.
Il est dur comme une pierre.
:50:26
Mais nous l'écoutons, Buck.
Nous suivons ses conseils.
:50:31
Oui, Monsieur.
:50:39
Je veux le Q.G. du Pentagone...
:50:41
et le général Bogan à Omaha
en audioconférence.
:50:44
Bien, M. le Président.
:50:47
Prêt.
:50:49
- M. Swenson ?
- Oui, M. le Président.
:50:51
Si nos avions abattent
les Vindicators, le pire est évité.
:50:56
Pour nous, tout au moins.
:50:58
Je veux que vous envisagiez
ce qu'on fait dans le cas contraire.
:51:02
Je vous mets sur l'intercom,
on vous entend ici et à Omaha.
:51:05
Le général Bogan est avec M. Knapp
de la société Amalgamated Electronics...
:51:09
et avec le députéRaskob.
:51:11
Ils peuvent écouter et intervenir.
:51:15
Trèsbien.
:51:19
Messieurs, nous devons répondre
à 4 questions en très peu de temps.
:51:24
Un : Que s'est-il passé ?
Deux : Comment réagissons-nous ?
:51:28
Trois : Que vont penser les Russes ?
:51:30
Et quatre :
Comment vont-ils réagir ?
:51:33
Limitez-vous à ces questions.
:51:36
Avarie mécanique.
:51:39
- Voilà ce qui s'est passé.
- Une double avarie ?
:51:42
- La probabilité est quasi nulle.
- Un type a perdu la tête.
:51:45
Qu'importe
si l'erreur est humaine ou technique.
:51:49
Cela devait arriver.
:51:51
On ne saura peut-êtrejamais pourquoi.
Ça n'a plus aucune importance.
:51:56
- M. le Secrétaire.
- Oui, GénéralBogan.
:51:58
M. Knapp est très calé
en électronique.