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Je le veux demain à Washington.
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On va lui organiser
une parade gigantesque
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qui passera par l'avenue de Pennsylvanie
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et devant la Maison Blanche
où le Président
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décorera Charlie de la Croix de la marine.
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Il ne faudrait pas mêler le Président à ça.
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Il a été dans la marine
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et il nous est favorable.
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D'accord, mais on ne devrait pas
voir aussi grand.
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Aussi grand?
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On va faire de notre Charlie
un héros monumental.
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En utilisant tous les artifices théâtraux
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dont est capable
le bureau des relations publiques.
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Quand je passerai
devant le comité sénatorial,
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lundi ou mardi,
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je ferai mon sourire militaire assassin
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à tous ces sénateurs et
ensuite, l'air très dégagé,
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je présenterai mes aides,
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le Capitaine Ellender,
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et le Commandant Charles E. Madison,
messieurs,
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1er américain à fouler Omaha Beach,
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un marin.
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C'est ce qui s'appelle
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la jouer pique, contre,
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surcontre et vulnérable.
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Je vais vous dire
ce qu'il s'est passé le jour "J".
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Il est vivant, c'est ça?
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Oui, nous pensons.
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Nous en sommes aussi heureux que vous.
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Bus, conduis cette femme à Southampton
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aussi vite que possible.
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Que voulais-tu me dire
à propos du jour "J"?
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Rien du tout, amiral. Bon voyage.
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Je le veux dès demain à Washington.
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Même s'il faut débarquer des généraux.
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Il embarquera
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dans le 1er avion.
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Vous devriez vous éIoigner.