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ll est venu voir George
le jour où le match devait avoir lieu.
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Redford a remarqué que le dos
de George était mal en point.
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Deux jours avant, George s'était mis
à marcher avec un caillou dans sa chaussure,
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pour boiter et ainsi bien faire savoir
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qu'il était dans un état précaire.
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Quand Redford a vu que Hill
ne pourrait jamais faire le match,
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George le fit marcher en disant:
''C'est le grand jour, allons nous affronter.''
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Redford a dit:
''Non. ll faut que tu termines le film.''
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''Je ne veux pas être responsable du fait
que tu ne puisses pas terminer le film.''
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George a dit: ''Bien. Tu ferais n'importe
quoi pour m'empêcher d'avoir raison.''
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''Tiens. Voilà tes cent dollars.
Tu as gagné par abandon.''
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Redford a dit: ''Non, je ne veux
pas gagner par abandon. Oublions ça.''
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George a répondu: ''Je te connais.
Tu ne manqueras jamais de me le rappeler.''
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''Et si je demandais
à une doublure de combattre à ma place?''
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ll a utilisé un terme
un peu plus gratifiant que ça.
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ll a dit: ''N'importe qui ici pourrait te battre.''
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''Même Crawford pourrait te battre.''
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C'était moi, ce pauvre type qui n'est
pas bon à grand-chose sur le plateau.
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Alors Redford a dit:
''Très bien. Que Crawford combatte.''
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On y est donc allés tous les deux,
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et toute l'équipe était sur le court de tennis.
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Les cascadeurs tenaient lieu d'arbitres.
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lls connaissent l'escrime de théâtre,
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mais ils ne connaissaient rien au sport,
sur qui est touché, et où.
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Cependant, ils allaient arbitrer.
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ll faut quatre juges pour voir
si on est touché sur la surface valable,
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c'est-à-dire au niveau du tronc,
entre le cou et la taille.
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Au moment où je me suis mis en garde,