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Sinon, on se disputera
après notre mort.
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Espèce de hache !
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Tu es vieille et moche... tiens !
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Je lui ai construit un palais,
mais écoute-la !
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Elle est bouffie !
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Tu vas avaler ta langue !
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J'aime le garçon pour son esprit
et non sa beauté.
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Il sait déjà diviser par dix,
lire un livre...
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et il s'est acheté un siège.
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Tu pleures toujours, vieille harpie ?
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Cette vie luxueuse,
tu me la dois !
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J'ai subi les avances
de mon maître pendant 1 4 ans.
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Où est le problème ?
Le maître donne les ordres !
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Je divertissais aussi Madame.
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Par la volonté des dieux, j'ai reçu
l'héritage impérial en partage.
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J'ai construit cinq navires,
remplis de lard, de parfums, d'esclaves.
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Ainsi me suis-je enrichi :
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je transforme tout en or.
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J'étais un cafard,
me voilà roi. C'est la vie.
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Stichus, prépare mes habits
et mes onguents funéraires...
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et apporte le vin qui lavera mes os.
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La vie passe--
:40:16
Tôt ou tard,
la mort nous rattrape tous.
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J'ai une idée de poème.
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Ecoutez...
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''Sur scène, une troupe fait un mime.
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Un acteur joue le père,
Un autre le fils,
:40:30
Un 3ème joue l'homme riche,
Mais dès la fin du spectacle
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Les visages de théâtre s'en vont,
Les vrais faciès reviennent.''
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C'est pas de la poésie ça, Poète ?
:40:40
Pour dire vrai...
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tu les as volés à Lucrèce.
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-Que veux-tu dire, vagabond ?
-''Les visages de théâtre s'en vont...
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les vrais faciès reviennent !''
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C'est du Lucrèce !
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Assez ! Ce sont mes vers,
espèce de clochard !
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C'est moi le poète, pas toi.
Tu n'écris pas des vers, tu les voles !
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Foutaises... jetez-le au feu.