:07:00
L'essentiel, ce que je voulais faire
en un minimum de temps...
:07:04
- comme pour les séquences
de générique de tous mes films -
:07:10
c'était créer une sorte de plate-forme
d'où débutait l'histoire.
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On présente les personnages en donnant
toutes les informations possibles.
:07:22
L'avantage d'un générique est
qu'il n'est ni littéral ni linéaire.
:07:28
On a la liberté de jouer
avec le temps...
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et d'aller n'importe où
à n'importe quel moment.
:07:38
On peut donner beaucoup d'informations
et présenter les personnages.
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Il fallait montrer ici le contraste
entre leurs styles de vie.
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L'adoration dont il jouit sur
le campus, sa réputation...
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sa personnalité, dans la grande
tradition du héros américain.
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Katie ne représente
pas tout à fait l'exclue...
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mais la fille très sérieuse.
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Elle ronéotype des prospectus,
travaille au restaurant...
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passe la nuit à taper à la machine
sous le portrait de Lénine.
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On voit l'opposition totale entre
leurs styles de vie et leurs intérêts.
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Il joue au football,
elle colle ses affiches, etc.
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En très peu de temps...
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on peut préparer le public
avec tous ces éléments.
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J'adore faire le générique ainsi.
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Je n'ai jamais fait de générique
sur fond noir.
:08:43
Ça me donne l'impression
de gaspiller du temps de récit !