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Bob et Dustin
venaient tous les jours...
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et on passait au moins 1 2 heures
chaque jour...
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à parler du scénario, de la vie...
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et à dégager des vérités qu'on
pourrait inclure dans le scénario.
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C'est comme ça que ça a commencé.
C'était long.
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Dustin avait plein d'idées.
Des idées géniales.
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Je m'emballais, alors Stanley disait :
" Non, le film c'est ça."
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Il nous remettait
dans le droit chemin.
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C'était comme une thérapie de groupe.
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On parlait. On savait que ce qu'on
disait ne quitterait pas cette pièce.
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On se faisait des confidences
sur l'identité des personnages.
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Dustin absorbait tout ça.
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Il est comme ça.
Une véritable éponge.
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On est dans la rue, par exemple,
je lui parle, puis je me retourne...
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et il en train de regarder un
sans-abri ou s'occupe d'autre chose.
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Il absorbe tout.
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On a fini par conclure...
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que si un divorce est si douloureux...
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c'est parce que l'amour
ne s'éteint jamais.
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Pourtant, c'est ce que
les deux personnes voudraient.
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Les premières rencontres.
Les premiers regards.
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Tous ces moments fabuleux...
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qu'on veut effacer, réprimer
et dont on veut se débarrasser...
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sont comme des fleurs
fraîchement coupées.
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Ça rendait tout ce qu'on faisait...
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Iourd de sens.
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Vraiment lourd de sens.
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Je t'aime, Billy.
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C'est dans le premier plan.
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Elle est plus belle
que n'importe qui à l'écran.
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Une intelligence et une bonté
extraordinaires émanent d'elle.
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Je crois que le public y est sensible.
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Quelques acteurs sont...