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Parfois, il s'arrachait les cheveux...
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tellement on allait loin
dans la collaboration.
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C'est un homme adorable, avant tout.
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C'est pour ça
que c'est un grand réalisateur.
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Il sait où il va.
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Et il sait
que pour réussir à obtenir...
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ce qu'il veut des acteurs,
il ne faut pas les forcer.
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Il ne faut pas insister.
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Il ne dit jamais non.
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Il dit : " C'est très intéressant."
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Ce qui signifie : " C'est la pire idée
que j'aie jamais entendue."
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Mais il est très doué
pour écouter les gens...
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Iaisser de côté
ce qu'il n'aime pas...
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et ne garder que ce qu'il aime.
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Il n'a pas l'orgueil du scénariste
et pense qu'on peut trouver mieux.
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Je tournais aussi dans le film
de Woody, Manhattan.
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Et Woody disait :
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" Il y a une virgule au milieu
de cette phrase.
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C'est pas pour rien.
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Tu devrais t'en tenir au scénario,
d'accord ?"
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Moi, je pensais :
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"Très bien ! Mais dans l'autre film,
on me laisse faire ce que je veux."
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A la fin du film... Aucun autre
réalisateur ne m'a dit ça.
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Il m'a demandé
si je voulais être co-scénariste.
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Comme un idiot, j'ai refusé !
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J'aurais reçu un autre oscar !
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C'était typique de Bob
et très généreux de sa part.
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Il n'y a souvent
qu'une ou deux personnes à l'écran.
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On peut se concentrer sur elles.
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Bob est, à mon avis...
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très doué pour dégager la vérité
dans ce genre de moments.
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Dustin est doué
pour trouver sa vérité.
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Il avait peur de ne pas trouver
la vérité dans sa déposition.
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La conception de Meryl était :
"Où est la vérité ?"
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Ils étaient libres
de jouer avec leur déposition.