1:26:04
- n'est-ce pas ?
- Pas du tout !
1:26:07
Je crois que si.
1:26:09
Vous aimez ces hommes-là.
1:26:12
Ce sont des têtes brûlées,
comme vous.
1:26:15
Ce qui leur déplaît,
ils le tuent ou y mettent le feu.
1:26:20
Ils font leurs lois.
1:26:22
Ce sont vos lois !
1:26:24
Ils nous ont attaqués. . .
1:26:27
ils ont violé nos filles
et tué nos fils.
1:26:30
Nous les confions à l'Etat. . .
1:26:32
et prenons la responsabilité
de les nourrir, de les vêtir. . .
1:26:36
de les soigner.
1:26:38
Pas de les affamer, de les torturer,
de les humilier.
1:26:42
Si les lois ne vous plaisent pas,
changez-les.
1:26:45
Mon travail est. . .
1:26:47
D'écouter ceux qui vous paient !
1:26:50
Non : de réformer la prison !
1:26:52
Je ne travaille ni pour
un parti. . .
1:26:54
- ni pour le gouverneur.
- Puis-je dire un mot ?
1:26:57
Notez que le sénateur Hite
veut faire une remarque.
1:27:01
M. Brubaker, il faut
regarder les choses en face.
1:27:06
Les citoyens de cet Etat
ont du mal. . .
1:27:10
à trouver du travail, à payer le loyer,
les primes d'assurances.
1:27:14
Aux élections, s'ils votent
pour la réforme des prisons. . .
1:27:19
c'est par pur réflexe.
1:27:22
Ils ne veulent pas
qu'on augmente leurs impôts. . .
1:27:25
pour entretenir
des tueurs et des violeurs.
1:27:29
Cette ferme
ne coûtait rien à personne. . .
1:27:33
avant que
vous ne mettiez la main dessus.
1:27:36
Vous me suivez ?
1:27:38
Pourquoi ne pas y installer
un golf ou un country-club. . .
1:27:42
ou un golf miniature ?
Ou bien des bains moussants ?
1:27:47
Pourquoi pas un toit
qui ne s'écroule pas ?
1:27:50
Ca suffit !
1:27:52
- Avec une assurance !
- Comment ?
1:27:55
L'ancien toit
n'était pas assuré.
1:27:58
Nous sommes assurés
pour des batteuses. . .