1:48:03
Regarde-toi. T'en prends trop.
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Rien n'excède l'excès.
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- Tu devrais le savoir, Tony.
- Savoir quoi ?
1:48:15
Pourquoi tu me parles toujours
comme ça ?
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- Comme si je savais.
- Il faut que je te parle.
1:48:20
- Ecoute.
- L'heure ?
1:48:21
Pour Seidelbaum.
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Sept heures moins cinq.
1:48:25
- D'accord.
- J'ai vu Seidelbaum...
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...la violence liée au trafic de drogue
qui ravage la Floride...
1:48:31
Il paye, ce type.
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Avec un budget si restreint comment
peut-on affecter une industrie...
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qui rapporterait
100 milliards de dollars par an ?
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On se dit, parfois, qu'on ne peut
que croiser les doigts et prier.
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Croiser les doigts ?
1:48:48
Tout ce que tu peux faire c'est
te mettre le doigt dedans.
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Pas en interdisant les substances,
mais en les légalisant et en les taxant.
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Les défenseurs de cette idée pensent
que cela fera disparaître le crime organisé.
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Je ne suis pas de ceux-là.
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Je sais. Tu sais pourquoi ?
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Parce que t'as la tête dans le culo,
voilà pourquoi.
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Ce connard de mes deux,
il dit jamais la vérité.
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...toute la splendeur
de notre belle ville.
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C'est ces connards, mec ! Les banquiers,
les politiciens de mes deux,
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c'est eux qui font
que la coke est illégale !
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Ils se font leur putain de fric
et ramassent leurs putains de voix !
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Ils se trompent de cible.
C'est eux, les criminels.
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- Ils baisent tout le monde, putain.
- Tu peux pas arrêter de dire "putain" ?
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Tu peux pas arrêter de parler de fric ?
C'est chiant.
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D'où ça sort, ça ?
Qu'est-ce qui est chiant ?
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Toi.
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"Le fric." Je n'entends que ça
dans cette maison.
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Regarde le joli pélican voler !
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- Le voilà.
- Frank ne parlait jamais d'argent.
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C'est parce qu'il était si intelligent.