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Je me souviens lui avoir dit:
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"Wes, personne ne va avaler ça.
Tu crois que les gens...?"
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Il m'a répondu: "Ca peut marcher."
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J'ai dit: "Je sais pas!"
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"Ca peut marcher!"
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Finalement, Bob Shaye a été le seul
à vraiment y croire.
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J'avais rencontré Bob Shaye
par I'intermédiaire
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d'un ami à New York.
On s'était serré la main.
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Mes films lui avaient plu.
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Je crois qu'il avait vu
La dernière maison...
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et La colline a des yeux.
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"J'aimerais bosser avec vous."
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J'ai évoqué mon projet,
il lui a plu.
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Je lui ai demandé le script.
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Il a marmonné
qu'il était entre les mains
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d'autres personnes
et qu'il m'enverrait une copie.
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Mais ça m'avait vraiment fasciné.
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J'ai continué d'appeler Wes
jusqu'à ce qu'il me I'envoie
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et c'est à partir de là
qu'on a commencé
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à prendre une option sur le scénario
et la collaboration de Wes
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pour élaborer ce projet.
Ca a été le début
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de notre implication
dans Les griffes de la nuit.
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Il est parti en quête de fonds.
Ca lui a pris trois ans.
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De mon côté, j'ai envoyé le script
à tout Hollywood
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et tout le monde I'a rejeté
pour diverses raisons:
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il ne faisait pas peur...
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Sean Cunningham, qui s'y connaît,
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m'a dit:
"Les gens n'auront pas peur
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"car ils sauront que c'est un rêve."
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Beaucoup de studios
I'ont rejeté car à I'époque,
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I'horreur n'était pas
politiquement correcte
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et on croyait son temps révolu.
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J'ai remarqué,
depuis 25 ans que je fais ça,
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que I'horreur traverse des cycles
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où tout le monde la déclare
"déplacée" ou "révolue",
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et soudain, elle revient en force.
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Le problême était
que New Line n'avait pas d'argent.