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pour élaborer ce projet.
Ca a été le début
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de notre implication
dans Les griffes de la nuit.
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Il est parti en quête de fonds.
Ca lui a pris trois ans.
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De mon côté, j'ai envoyé le script
à tout Hollywood
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et tout le monde I'a rejeté
pour diverses raisons:
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il ne faisait pas peur...
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Sean Cunningham, qui s'y connaît,
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m'a dit:
"Les gens n'auront pas peur
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"car ils sauront que c'est un rêve."
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Beaucoup de studios
I'ont rejeté car à I'époque,
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I'horreur n'était pas
politiquement correcte
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et on croyait son temps révolu.
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J'ai remarqué,
depuis 25 ans que je fais ça,
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que I'horreur traverse des cycles
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où tout le monde la déclare
"déplacée" ou "révolue",
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et soudain, elle revient en force.
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Le problême était
que New Line n'avait pas d'argent.
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On devait avoir 100 000 $
sur notre compte en banque,
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mais il nous était
strictement interdit
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de les utiliser
pour produire un film.
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J'ai donc pris le scénario
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et j'ai essayé grâce aux pré-ventes
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et aux actionnaires
de récolter les 600 000 $
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- devenus 1,1 million de $ -
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qu'il fallait
pour financer le projet.
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J'ai reçu une montagne
de lettres de refus:
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"Merci, mais ce n'est pas pour nous"
ou "ça ne fait pas peur."
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Bob Shaye a réussi
à rassembler la moitié du budget
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que j'avais estimé nécessaire.
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Je me suis dit qu'il fallait
se lancer et on I'a fait.
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LA BELLE
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... ET LA BETE
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Pour Nancy, je voulais une actrice
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non-hollywoodienne.
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Une fille
qui pourrait être ma voisine.