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qui finalement m'ont conquis.
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J'avais découvert à I'époque
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que si certains
n'arrivent pas à incarner le Mal
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c'est parce qu'ils refusent
tout simplement
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d'admettre qu'il existe en eux.
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D'aprês moi,
le mal est en nous tous.
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Puiser dedans ne signifie pas
qu'on est mauvais,
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simplement
qu'on reconnaît sa présence.
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Un acteur doit pouvoir se complaire
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dans la méchanceté pure.
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Robert a su le faire.
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Pendant le tournage du premier film,
je me suis fait la réflexion
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qu'on voyait rarement
dans les films modernes
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- en tout cas ceux que j'ai vus -
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des protagonistes
et des antagonistes
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aussi clairement définis
et représentant
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le Bien et le Mal
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sans équivoque possible.
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Avec Robert Englund,
on a beaucoup parlé
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du symbolisme sous-jacent
de notre lutte.
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Robert est un homme três intelligent
et un acteur expérimenté.
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Il m'encourageait
par diverses façons
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à envisager cette lutte
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sur un plan plus archétypal,
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si je puis dire.
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Aujourd'hui encore,
on en parle tous les deux
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comme d'une tragédie grecque.
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Pour nous,
ça n'a jamais été littéralement
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un slasher populaire pour ados.
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On a toujours respecté ce film
dans la mesure où Wes
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a réussi à créer un mythe moderne
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sur le combat
entre le Bien et le Mal.
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D'ailleurs, le combat de Nancy
se précise de plus en plus.
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D'abord, c'est une ado,
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puis I'enfant
d'une famille divorcée,