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Avec Robert Englund,
on a beaucoup parlé
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du symbolisme sous-jacent
de notre lutte.
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Robert est un homme três intelligent
et un acteur expérimenté.
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Il m'encourageait
par diverses façons
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à envisager cette lutte
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sur un plan plus archétypal,
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si je puis dire.
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Aujourd'hui encore,
on en parle tous les deux
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comme d'une tragédie grecque.
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Pour nous,
ça n'a jamais été littéralement
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un slasher populaire pour ados.
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On a toujours respecté ce film
dans la mesure où Wes
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a réussi à créer un mythe moderne
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sur le combat
entre le Bien et le Mal.
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D'ailleurs, le combat de Nancy
se précise de plus en plus.
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D'abord, c'est une ado,
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puis I'enfant
d'une famille divorcée,
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puis, c'est une personne
qui se fait du souci pour ses amis.
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Dans les films suivants,
elle s'occupe d'ados,
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c'est un peu une assistante sociale,
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c'est la mêre d'un enfant
et une épouse.
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Nous avons souvent...
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Pour Wes, je crois qu'il était...
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três important que son histoire
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tende toujours vers le bien,
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vers les idéaux et les vertus
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de notre société.
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On parlait toujours de tout ça.
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Robert et moi
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aimions beaucoup être ennemis.
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On n'arrêtait pas
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de se jouer des mauvais tours
I'un à I'autre.
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On retrouve un peu dans ce film
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de La belle et la bête, de Cocteau.
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Je ne saurais I'expliquer,
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mais c'est un jeu de séduction
qui se joue à un niveau archétypal,