The Bonfire of the Vanities
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:05:03
Je m'appelle Peter Fallow. Je suis écrivain.
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Mais vous le savez déjà.
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A moins de ne pas lire la presse
et de ne pas regarder la télé,

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vous savez parfaitement quije suis.
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Je suis... I'homme dujour.
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La coqueluche de la soirée.
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Moi et le petit livre quej'ai commis.
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Mais le vrai héros, cela va de soi,
n'est même pas avec nous ce soir.

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Nous en viendrons à lui bientõt.
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Pour l'heure, savourez
ces instants chics et chocs

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et rappelez-vous, si vous le voulez bien,
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une phrase d'un autre petit "best-seller" :
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"Que servirait à un homme de gagner
le monde s'il perdait son âme ?"

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Ils vous attendent.
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Cette histoire est celle de cet homme-là.
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Le voilà !
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- Le voilà.
- Allons-y.

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Elle commence un soir de pluie,
il y a un peu plus d'un an.

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Notre héros, Sherman McCoy
devaitjuste téléphoner.

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Mais, en dépit des onze téléphones
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et des sept lignes
de son 14 pièces à $ 6 millions

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et des poussières,
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il ne pouvait appeler de chez lui.
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Je te tiens !
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Mais que fais-tu donc ?
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Je vais promener le chien.
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Non, tu ne promènes pas le chien.
Tu promènes Marshall.

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Marshall a un nom.
Il est de la famille. Et puis...

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il pleut.
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Je le sais.
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Marshall aussi.
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Il ne veut pas sortir.
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Hein, Marshall ?
:06:58
Judy...

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