The Bonfire of the Vanities
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La routine.
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On veut juste voir la voiture.
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J'entends bien. Vous me suivez ?
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Excusez-moi, mais...
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avez-vous quelque chose à dire ?
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Non, de quoi parlez-vous ?
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Si c'est oui...
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dites-le. Avant que ça se complique.
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Je crois simplement que,
pour être certain...

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à l'abri... sûr... je crois...
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Soyons clairs :
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Si vous voulez coopérer, c'est parfait...
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mais si vous ne voulez pas,
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je dois vous dire que vous avez
le droit de vous taire.

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Vous pouvez ne rien dire du tout.
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Vous avez droit à un avocat.
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Et si, pour ce faire...
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vous n'avez pas les moyens,
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I'Etat vous en fournira un gratuitement.
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Si vous le désirez.
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Bon, écoutez...
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ce que je devrais faire, c'est... je devrais...
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consulter un avocat.
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Je lui ai lu ses droits, mine de rien.
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Assis sur son bureau !
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Il a réagi, ou non ?
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Rien. Il riboulait des calots
et bredouillait, le con !

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On a ferré un poisson !
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Je crois qu'on le tient !
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On tient qui ?
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Sherman McCoy !
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Ce serait lui ?
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On pense, oui.
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C'est lui ! On le tient ! C'est un bourge,
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père P.D.G., on en parle dans la presse,
sa femme est une Marie-Chantal.

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Fini, la justice de Blancs !
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On n'a nib sur ce type.
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Faut le coincer : interrogatoire,
et après l'affaire devient publique.

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Publique ? Avec quoi ?
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Notre seul témoin est subclaquant.
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Conneries ! Faites campagne à Manhattan.
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Faites passer le message
auprès des pauvres :


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