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Ils nous faisaient payer à la lettre
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pour l'espagnol et l'anglais,
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alors au lieu de
"L'invention de Cronos",
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qui évoquait un peu Robert Ludlum,
on a opté pour "Cronos".
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Dans le film, on voit
des panneaux en plusieurs langues.
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Mon sujet étant le vampirisme,
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je tenais à donner conscience
aux spectateurs
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qu'on est dans le Mexique
du libre-échange post-ALENA.
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Voici la seule apparition
que j'aie jamais faite dans un film :
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je passe avec ma femme dans la rue.
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En fait, on manquait de figurants
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alors on s'est sacrifiés
pour que la rue paraisse moins déserte.
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Je ne renouvellerai jamais l'expérience,
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ça ne m'amuse pas
et ça casse la concentration.
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Cette séquence est une compression
de scènes plus longues
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qu'on avait tournées
d'après le scénario.
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Mais je voulais
que le film dure moins de 2 h
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voire, si possible, 1 h 30 exactement.
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L'idée de la machine
et de son caractère vampirique
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m'est venue du fait que,
lorsque j'étais enfant,
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je voyais des Mexicaines,
dans les années 70,
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qui portaient des insectes vivants
en pendentif.
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Elles capturaient des scarabées
absolument magnifiques,
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puis elles soudaient tout bonnement
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des morceaux de métal à leur carapace.
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Ensuite,
elles ajoutaient des ornements,
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fixaient une chaîne
sur la carapace de l'insecte
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et portaient ce pendentif vivant.
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C'était atroce et grotesque.