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n'importe où
du moment qu'ils sont cachés.
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C'est un instinct naturel.
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Revenons à la machine.
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Quand nous l'avons créée,
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nous voulions qu'elle ait
une personnalité
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et des pattes mobiles,
comme un insecte.
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A l'origine,
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il y avait une scène
dans le scénario où elle rampait,
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mais c'était trop compliqué
pour nos petits moyens.
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Ce qui me plaît,
c'est qu'en voyant l'insecte,
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on sent que ce film est
une métaphore de la vampirisation
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qu'elle soit à grande échelle
- ce pays soumis au libre-échange -
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ou à petite échelle
- I'insecte dans la machine.
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Même lorsqu'on croit
qu'il n'y a plus de victimes,
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il en reste une dans la machine
qui trime pour ce type,
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pour satisfaire son obsession
et sa dépendance.
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Nous avions construit
13 machines comme celle-ci,
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chacune avec une fonction particulière.
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L'une ouvrait les pattes,
une autre les bougeait,
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une autre attrapait la main,
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une autre sortait la 6e griffe
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qui injecte le fluide.
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L'idée, c'était que
l'insecte vous faisait saigner,
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puis vous injectait une goutte de suc.
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Tout comme ces mouches
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qui donnent la maladie du sommeil
- Ies mouches tsé-tsé -
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ces insectes vous donnaient
la maladie du vampirisme
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et la vie éternelle.
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Je tenais absolument à ce qu'on voie
l'intérieur de la machine.
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Ça emballait moins les producteurs
à la fin du film
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parce qu'on était à court d'argent.
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J'avais déjà hypothéqué ma maison
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et on était tous dans une situation
financière catastrophique.
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Alors, j'ai dit que j'allais
vendre ma voiture, mon van,