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Dans tous mes films,
j'accorde autant d'importance au son
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qu'à l'image, si ce n'est plus.
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Je pense que l'ambiance
est due pour moitié
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à la bande sonore.
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Cronos représente
mes modestes débuts en la matière.
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A l'intérieur de la machine,
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j'ai toujours utilisé les effets surround
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pour donner la sensation
que le lieu est plus vaste.
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Voilà le type déguisé en réveil.
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Le film regorge de représentations
du temps : horloges, etc.
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Quand on est dans la machine,
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on entend plein de bruits très élaborés.
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Le son de la machine
a une certaine personnalité.
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Pour cela, je me suis servi
d'une boîte à musique.
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Je lui ai enlevé quelques lames
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et je l'ai entourée de scotch.
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Du coup, on n'a pas
un tic-tac de montre,
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mais plutôt un cliquètement
très musical.
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Ça lui donne une personnalité.
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Ici encore, je reprends l'angle
de la dépendance à la drogue.
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Je voulais qu'il joue
comme si c'était de la coke.
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Il se fait une ligne.
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On dirait qu'il va sniffer
une ligne de coke.
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Toute cette scène
est tournée en un seul plan.
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Revenez en arrière sur votre DVD
et remettez-la en entier,
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vous verrez.
Je suis très fier, d'ailleurs,
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et très content
de l'avoir tournée ainsi.
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C'est drôle et ça fonctionne
exactement comme je le voulais.
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C'est une de mes préférées :
un plan-séquence de 4 minutes.
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Ce type qui essuie,
c'est vraiment drôle.
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La tête de Federico
est absolument impayable.
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Et là, mon Dieu,
qu'est-ce qu'il voit ?
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Il reste un peu de sang par terre.