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Sa pulsion n'en paraîtra
que plus violente
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dans la scène des toilettes.
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Voici une petite scène de jalousie
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de la part de la gamine de sept ans
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qui se sent délaissée.
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L'éclairage sur cette séquence
est très plat et brutal
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alors qu'on le voulait lugubre.
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C'est encore une fois
parce qu'on a dû filmer
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toute la fête en une seule journée.
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Au départ, on devait avoir 3 jours,
mais on a pris du retard
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et il fallait qu'on tourne vite
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avec les 1 50 figurants
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parce qu'on ne pouvait
les payer qu'une journée.
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Voici encore une scène
où tout se joue
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- mais là, c'était volontaire -
en un seul plan :
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on voit l'homme qui saigne du nez.
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Là, on a une rupture sonore.
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Tout s'assourdit
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car c'est d'un point de vue subjectif
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qu'on regarde le sang.
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Dans tous mes films,
j'accorde autant d'importance au son
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qu'à l'image, si ce n'est plus.
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Je pense que l'ambiance
est due pour moitié
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à la bande sonore.
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Cronos représente
mes modestes débuts en la matière.
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A l'intérieur de la machine,
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j'ai toujours utilisé les effets surround
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pour donner la sensation
que le lieu est plus vaste.
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Voilà le type déguisé en réveil.
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Le film regorge de représentations
du temps : horloges, etc.
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Quand on est dans la machine,
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on entend plein de bruits très élaborés.
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Le son de la machine
a une certaine personnalité.
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Pour cela, je me suis servi
d'une boîte à musique.
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Je lui ai enlevé quelques lames
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et je l'ai entourée de scotch.
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Du coup, on n'a pas
un tic-tac de montre,