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sur lequel on aurait vu
les blessures se refermer.
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Mais on n'a pas eu le temps,
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alors j'ai peint des blessures
et il les essuie.
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On était fauchés,
que voulez-vous que je vous dise !
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Dans la scène de la fête aussi,
tout a été conçu
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en fonction de la couleur rouge du sang.
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Elle est donc entièrement
bleue, blanche et noire.
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Il n'y a aucune couleur vive
dans la pièce.
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Je tenais à utiliser une palette
de couleurs très précise.
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Que ce soit sur Cronos, Mimic,
L'échine du diable ou Blade 2,
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j'ai toujours été intraitable
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sur le choix des couleurs
dans mes films.
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J'ai besoin qu'elles aient
une justification symbolique,
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une signification.
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Dans ce cas précis,
je voulais créer un contraste
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très fort avec le rouge.
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Sa pulsion n'en paraîtra
que plus violente
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dans la scène des toilettes.
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Voici une petite scène de jalousie
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de la part de la gamine de sept ans
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qui se sent délaissée.
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L'éclairage sur cette séquence
est très plat et brutal
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alors qu'on le voulait lugubre.
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C'est encore une fois
parce qu'on a dû filmer
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toute la fête en une seule journée.
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Au départ, on devait avoir 3 jours,
mais on a pris du retard
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et il fallait qu'on tourne vite
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avec les 1 50 figurants
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parce qu'on ne pouvait
les payer qu'une journée.
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Voici encore une scène
où tout se joue
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- mais là, c'était volontaire -
en un seul plan :
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on voit l'homme qui saigne du nez.
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Là, on a une rupture sonore.
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Tout s'assourdit
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car c'est d'un point de vue subjectif
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qu'on regarde le sang.