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qu'on a fait pivoter à la main.
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Là, vous voyez un tour manuel de 360°
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qu'on a fait en se relayant.
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Après la plongée, le directeur
de la photo a fait un tour de 45°.
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J'ai pris le relais
pour les 45° suivants,
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mon assistant a fait les suivants
et ainsi de suite,
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jusqu'à ce qu'on ait effectué
un tour complet.
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Sur un film à budget normal,
ce serait un plan à la Hothead,
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mais là, non.
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Quand on manque d'argent,
on est forcé d'être plus inventif,
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mais on arrive quand même
à ce qu'on veut.
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Au départ, cette scène
devait se passer en plein jour
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et être suivie d'autres scènes
où la petite
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apprenait la mort de son grand-père.
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Mais j'ai abrégé
en une seule scène nocturne.
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Mais j'ai abrégé
en une seule scène nocturne.
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On passe à une de mes scènes favorites,
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celle de l'embaumeur.
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Cette scène est à la fois
très drôle et très brutale.
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Elle est typiquement mexicaine.
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Ce personnage aussi
est typiquement mexicain.
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Je l'adore parce que,
comme beaucoup d'entre nous,
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il essaie de faire au mieux
avec ce qu'il a,
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dans un domaine
où il se prend pour un artiste.
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Il fait un véritable
travail de cochon sur ce type,
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mais il est très fier du résultat.
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Il est totalement imbu de lui-même.
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L'indication que j'avais donnée
aux deux acteurs,
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c'était que le type en costume
est amoureux de l'embaumeur.
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Il le complimente sur son travail
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parce qu'il veut
le fourrer dans son lit.
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Je m'amuse toujours,
même avec les rôles secondaires,
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à inventer une petite histoire.
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On voit que le gars derrière
en fait des tonnes.
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C'est lui le patron, mais il dit :
"C'est superbe. Tu es doué."
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L'autre est dans son truc
et l'ignore totalement.