:42:01
J'ai la tienne ici...
Désolé.
:42:05
Tu me l'envoies demain?
:42:07
Si tu veux, tout de suite.
:42:09
Demain, je déménage.
Je m'installe à Youkali.
:42:14
Je passe au studio?
:42:17
Je te vois au Bellas Artes
dans une demi-heure. Ça te va?
:42:22
Une heure, c'est mieux.
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Tuer, c'est comme
se couper les ongles de pied.
:42:33
Au début, y penser
vous rend paresseux.
:42:36
Quand on les coupe,
on découvre
:42:38
que c'est plus rapide
qu'on l'avait imaginé.
:42:41
Après, on se dit qu'il se passera
longtemps avant de recommencer.
:42:45
Mais quand on s'y attend
le moins,
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les ongles ont repoussé.
:42:50
Quel merveilleux paragraphe!
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On ne peut mieux décrire
la passion naturelle de tuer.
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Une seule objection:
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Le commentaire est au féminin,
et même si elle est lesbienne,
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une femme n'est jamais paresseuse
pour ses soins personnels.
:43:07
Tu as raison.
:43:09
Si tu retardais ton roman
pour finir ma série?
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On est un peu en retard.
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Il faudra les traduire en espagnol.
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Je travaillerai dur à Youkali,
je le promets.
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C'est une histoire vraie?
:43:24
Je me suis inspiré
d'affaires non résolues
:43:28
qui n'ont en commun
que l'absence de mobiles...
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je les ai lues dans le journal...
:43:33
Ce n'était sans doute pas
un seul criminel, ni une femme,
:43:36
j'ai pris cette liberté
pour donner du mordant.
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C'est un sujet fantastique.
Que veux-tu de plus?
:43:44
A propos, ce suçon...
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Ce matin, au bureau,
une femme insensée t'a demandé,
:43:50
elle avait l'accent mexicain.
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Après t'avoir vue,
elle est venue chez moi.
:43:54
Sois plus discrète, ne donne pas
mon adresse à n'importe qui.
:43:59
Elle était belle,
j'ai pensé qu'elle te plairait.