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unjoueur, toujours surses gardes,
harcelé parles flics.
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lci,je suis ''monsieurRothstein''.
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Un boulot régule. Je vends
des rêves payables comptant.
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J'ai nommé gérant mon pote Billy
Sherbert, et on s'est mis au taf.
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Les types comme moi,
Las Vegas nous lave de nos péchés.
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C'est un lessivage moral.
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Cajoue le même rôle que Lourdes
pourles estropiés.
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Et en plus de nous blanchir,
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il y a le pognon.
Des tonnes de pognon.
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A votre avis, qu'est-ce qu'on fout
en plein désert ?
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On est là pourle fric.
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C'est ça, le but des néons
et des visites guidées,
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du champagne
et des suites d'hôtel gratuites,
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des poules et de la gnôle.
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Tout a été combiné pourque
nous vous prenions votre argent.
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Voilà la vérité
sur Vegas.
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Les seuls gagnants, c'est nous.
Lesjoueurs n'ont aucune chance.
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Leurliquide coule à flots des
tables dejeujusqu'à nos caisses,
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parla ''cage'', vers l'enceinte
la plus sacrée du casino,
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l'endroit où se font les additions,
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le saint des saints,
la salle des comptes.
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L'entrée
étaitstrictement interdite,
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même pourmoi.
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Mais c'était mon boulot
de l'alimenteren blé.
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Putain, y avait de quoi bâtirune
maison en billets de cent dollars l
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Le plus beau, c'était qu'en haut,
la direction n'y voyait que du feu.
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Poureux, tout avait l'airréglo.
Vrai ? Faux l
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Les gars de la salle des comptes
étaient là pourpomperles bénefs.
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lls truquaient les comptes,
paumaient les reçus,
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piquaient les pièces
dans les caisses.
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Et c'était à ce type,
en face de deux millions de dollars,