:30:01
Le travail de Cane me fait peur.
:30:03
De quoi y a-t-il à avoir peur ?
:30:04
Ce n'est pas comme si c'était réel.
:30:06
Ce n'est pas réel de votre point de vue...
:30:07
et une grande partie de la réalité
provient de votre vue.
:30:09
Ce qui m'effraie à propos du travail de Cane,
:30:12
c'est ce qui se passerait si la réalité
venait de son point de vue.
:30:14
Whoaou. On ne parle pas de réalité, là.
:30:17
Nous parlons de fiction.
C'est différent, vous savez.
:30:19
La réalité, c'est juste
ce que nous nous disons.
:30:23
Les gens normaux et les fous peuvent
facilement changer de place...
:30:25
Si les fous deviennent les plus nombreux,
:30:28
vous vous trouveriez
enfermé dans une cellule capitonnée,
:30:30
vous demandant ce qui
arrive au monde.
:30:34
Non, ça ne m'arriverait pas.
:30:37
Ça le serait si vous réalisiez...
:30:39
que tout ce que vous connaissiez
n'existe plus.
:30:42
On doit se sentir seul,
en étant le dernier.
:30:50
pas seulement a Manhattan...
:30:52
mais si un tel incident arrivait
à Long lsland...
:30:55
Cest relaté dans un de ses livres.
:30:56
Allez, je ne suis pas client de ce truc.
Je veux dire, qu'est-ce que vous me dites ?
:30:59
Qu'il y a certaines
maladies ...
:31:00
qui se propagent à travers le pays ?
:31:02
Cest une dépendance
que les gens ont actuellement,
:31:05
Une imagination créatrice
en dehors du support écrit.
:31:08
Comment le public peut-il être drogué de ce truc ?
:31:10
Vous voyez, je veux dire, c'est juste des mots,
:31:23
ou un phénomène
créé par la presse ?
:31:26
Non. Je pense que c'est seulement des actes stupides,
voilà ce que c'est.
:31:58
Mon Dieu.