:20:01
Elle n'est que grâce.
:20:04
Vas-y, Davy !
:20:05
Tu peux l'avoir, tu peux
l'avoir Michael.
:20:07
Eh, je t'avais bien dit qu'il ne
valait pas merde, baby !
:20:09
Eh, tu vas la fermer,
espèce de petite garce boiteuse !
:20:11
T'aurais pu l'aider à traverser la rue...
:20:13
... ou t'aurais pu lui acheter une glace.
:20:14
T'avais pas besoin de ficher le jeu
en l'air.
:20:16
Ouais, et maintenant on est
l'Armée du Salut.
:20:18
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi
il y a pas de Marine du Salut ?
:20:20
La partie est finie, bande de perdants.
Crachez le fric. Un dollar chacun.
:20:24
Il n'est pas meilleur que toi.
:20:26
Il l'était aujourd'hui.
:20:27
Non, tu l'as laissé faire.
:20:29
Tout ça parce que cet lrlandais a
un faible pour les filles culs-de-jatte.
:20:32
Ecoute, reste en dehors de ça,
le gros, d'accord ?
:20:35
Vous les gars, vous êtes aussi tendres
que du pain. Ca vous perdra.
:20:38
Et quand ça va vous rattraper,
ça va faire mal, très mal.
:20:40
Ce qui se passe, c'est nos affaires,
pas les tiennes, d'accord ?
:20:44
Il faut rester dur pour être un dur.
:20:46
Les types le sentent si on est faible,
ils vous bouffent tout cru.
:20:49
Tu vois cette rue ?
:20:50
Cette rue, c'est l'assiette de la
vie et vous êtes les hors-d'oeuvre.
:20:54
Un type va s'amener, vous manger et
il vous aura déjà oublié au dessert.
:20:57
Calme-toi, le gros...
:21:00
Ouais, mais s'attendrir devient
une habitude.
:21:03
Il faut que vous restiez méchants et que
vous avanciez comme ça dans la vie.
:21:06
D'accord, d'accord, calme-toi.
:21:09
C'est comme ci on traînait avec
ce putain de Confucius ici.
:21:11
Rigole, couilles molles.
:21:13
Ecoute, c'est juste un conseil
d'ami, de vous à moi.
:21:15
A prendre ou à jeter, qu'importe !
:21:17
Merci beaucoup, le gros.
:21:20
En vérité, nous étions tous surpris
par le geste de Michael.
:21:23
Mais dans sa tête, perdre
cette partie signifiait
:21:25
donner la sensation d'une victoire
à une fille en fauteuil roulant...
:21:28
... et c'était la meilleure chose qu'il
puisse faire.
:21:32
ETE 1967
:21:39
Allez, on va se baigner.
:21:41
La température atteignait
plus de 35°
:21:43
Ie jour où notre vie allait être
à jamais bouleversée.
:21:46
Je suis comme un oeuf frit.
Si on prenait des petits pains...
:21:49
... des sodas et qu'on descende
vers les docks... se rafraîchir ?
:21:51
Tu sens pas le vent ici ?
:21:53
Quel vent ?
On est entourés par un mur !
:21:56
Pire que l'enfer.
:21:56
Taisez-vous !
J'essaie de me faire cramer.