2:12:02
Vous vous préoccupez des gars de votre
paroisse, non ?
2:12:04
Oui, beaucoup.
2:12:07
Et il n'y a rien que vous ne feriez pas
pour eux, n'est-ce pas ?
2:12:10
Tout ce qu'il est en mon pouvoir de
faire, je le ferais.
2:12:13
Comme un père, un bon père qui
s'occuperait d'un de ses fils.
2:12:17
Quelque chose dans le genre, oui.
2:12:20
Et il est vrai que, comme un bon père,
vous voudriez les protéger...
2:12:23
... pour quelque chose qu'ils n'auraient
pas dû faire.
2:12:24
Autant que je voudrais les protéger pour
ce qu'on les accuserait d'avoir fait.
2:12:29
- Comme pour un meurtre ?
- Oui, comme pour un meurtre.
2:12:33
Alors, laissez-moi résumer. Personne
ne savait que vous alliez au match.
2:12:37
Personne ne vous y a vu. Personne ne
vous a vu acheter les billets.
2:12:40
On n'a même pas la preuve que
vous ayez acheté ces billets.
2:12:41
Vous n'avez pas de reçu
pour ces billets.
2:12:44
- Est-ce exact ?
- Oui, c'est exact.
2:12:48
Alors, comment savoir, mon père ?
2:12:50
Comment savoir...
2:12:52
... si vous et les deux accusés étiez
au match le soir du meurtre ?
2:12:56
Je vous le dis en qualité de témoin et
de prêtre. Nous étions au match.
2:13:00
Oui, en qualité de prêtre et un prêtre
ne mentirait pas, n'est-ce pas ?
2:13:04
Un prêtre avec les souches des billets
n'aurait pas besoin de mentir.
2:13:09
Je garde toujours les souches.
2:13:16
Vous voulez les voir ?
2:13:24
Pourquoi, mon père ? Pourquoi
gardez-vous toujours les souches ?
2:13:27
Parce qu'on ne sait jamais quand on
ne vous croira pas sur parole.
2:13:32
On avait déjà douté de votre parole
avant aujourd'hui ?
2:13:35
Non, non jamais. Mais, il y a
toujours un début à tout.
2:13:49
Je n'ai pas d'autres questions.
Merci, mon père.
2:13:54
Merci, mon père.
Vous pouvez descendre.