:59:01
Il est illégal de tourner l'armée
contre sa propre population.
:59:07
Même si c'est ce que veut le peuple,
à trois contre un?
:59:11
- Si le Président déclare...
- Lincoln a déclaré la loi martiale en 1862!
:59:15
- Il a suspendu l'habeas corpus.
- Ce qui a plus tard été jugé inconstitutionnel.
:59:19
Dans l'intérêt de Milligan.
:59:21
Il y a une élection en novembre.
Ça fera le meilleur effet.
:59:24
Gardez vos sarcasmes
pour les débats télévisés.
:59:26
L'avion du Président atterrit dans deux
heures. Nous devons arriver à un consensus.
:59:30
On ne fait pas face à ce genre d'ennemi
de façon conventionnelle.
:59:33
Tout ce qu'ils comprennent c'est la force.
:59:38
Général?
:59:39
L'armée doit être le dernier recours.
:59:42
Croyez-moi, sénateur, vous ne voulez pas
l'armée dans une ville américaine.
:59:46
Combien de temps
pour déployer vos troupes?
:59:48
Nous ne pouvons rien faire
avant que le Président donne son feu vert.
:59:51
Je comprends, Général.
Mais si vous en avez reçu l'ordre.
:59:56
12 heures après avoir reçu l'ordre
du Président, nous pouvons être sur place.
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Une infanterie de 10 700 hommes.
1:00:04
Une partie des Forces
de déploiement rapide, les Forces spéciales,
1:00:08
des blindés, des hélicoptères, des chars,
1:00:12
et bien sûr,
l'inévitable fusil d'assaut M-16.
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Ça fera un drôle d'effet d'en voir
à chaque coin de rue.
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Ce sera bruyant,
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ce sera effrayant.
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Et ça ne ressemblera pas
à un défilé de la fête nationale.
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Je vous rappelle que le Général Devereaux
exprime son point de vue personnel.
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L'armée maintient l'ordre en Somalie
et à Hati et ça marche très bien.
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Qu'on se comprenne bien.
1:00:39
Nous traquerons l'ennemi,
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nous le trouverons, et nous le tuerons.
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Mais personne dans les forces armées
n'y est plus opposé que moi.
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C'est pour ça que je vous conjure,
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que je vous supplie,
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de ne pas envisager cette option.
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Je sais ce que va dire le Président.