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Prenez votre journée
et revenez lundi proprement vêtu.
:53:03
Ressaisissez-vous.
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Je m'affichais devant leurs visages hostiles.
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''Oui, je me suis bagarré.''
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''Oui, je me sens à l'aise,
je sors grandi de l'épreuve.''
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Vous abandonnez votre appart',
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vos foutues possessions matérielles,
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pour vivre
dans un immeuble délabré de la zone,
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vous rentrez chez vous, et vous avez ça...
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Ici l'inspecteur Stern de la criminelle.
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Nous avons du nouveau
au sujet de votre appartement.
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Il semble qu'on ait vaporisé
du fréon dans votre serrure,
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puis brisé le cylindre avec un burin.
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Je l'ignorais.
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''Je suis la sueur froide de Jack.''
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ça ne vous paraît pas bizarre ?
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Oui, inspecteur. Très bizarre.
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La dynamite...
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a laissé des traces
de perchlorure d'ammonium de potasse.
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Savez-vous ce que ça implique ?
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Non. Quoi ?
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Qu'elle était artisanale.
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Excusez-moi, mais ça m'a fait un choc.
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L'artisan en question
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a pu éteindre votre veilleuse
bien avant l'explosion.
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Le gaz a servi de détonateur.
:54:25
- Qui a pu faire ça ?
- Je pose les questions.
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Dis-lui:
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''le libérateur qui a détruit mes biens
m'a ouvert les yeux''.
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Vous êtes là ?
:54:35
Je vous écoute,
mais j'ai du mal à comprendre.
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Avez-vous des ennemis
ayant accès à ce genre d'explosif ?
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Des ennemis ?
:54:43
''Je rejette le principe
de la possession matérielle.''
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- L'affaire est grave.
- Oui, je sais.
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- Vraiment.
- Oui, tout à fait.
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Je prends ça
on ne peut plus au sérieux.
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Cet appart' était ma vie, vous comprenez ?
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J'en adorais le moindre meuble.