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quand tu t'es mise à pleurer."
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Et j'ai trouvé ça formidable.
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Il était là, dans le public,
et m'a applaudie.
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Puis il m'a dit :
"Tu as enfin une jolie robe."
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J'ai trouvé ça vraiment bien.
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A l'époque déjà,
je lui avais dit que selon moi,
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s'il avait un prix, il devait être
pour vous deux, pour lui aussi.
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Il m'a répondu :
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"Mais je me fiche éperdument
de cette racaille !"
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"Est-ce que j'ai besoin d'un prix ?
Je le sais, que je suis génial !"
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J'ai répondu qu'on le savait tous,
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qu'il n'en aurait jamais besoin,
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que recevoir un prix,
c'était compromettant et dévalorisant,
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que ça le rabaisserait au même niveau
que tout ce cirque médiatique.
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Et ça lui a fait du bien.
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A l'époque, il était gentil avec moi,
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et il m'a embrassé, sur la bouche,
m'a serré longtemps contre lui.
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Il était vraiment bouleversé
et aussi très ému.
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Nous avons vécu
de nombreux moments comme celui-là,
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et je pense, même si c'est toujours
difficile à expliquer,
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qu'il avait en lui
une intense chaleur humaine
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qui pouvait se transformer soudain,
comme chez un ours sauvage,
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en une violence excessive
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avec des débordements sans limite.
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Je crie
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si je veux, quand je tourne.
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T'as pas à me donner d'ordres !
Va te faire foutre !
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Je vais te casser la gueule !
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Pardon ?
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Cette fois je le fais,
tu peux en être sûr !
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Je vais te frapper !
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Essaie un peu !
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Je vais te démolir, si tu continues.
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Une dispute
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avec le directeur de production,
Walter Saxer.
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Pour une fois, ce n'était pas moi.