Mein liebster Feind - Klaus Kinski
aperçu.
afficher.
signets.
suivant.

1:25:03
Quoique si je me souviens bien,
son humeur avait basculé d'un coup.

1:25:08
Quelque chose dans le tableau
a dû l'agacer et il s'est mis à hurler.

1:25:14
D'une seconde à l'autre.
1:25:15
Il avait cette faculté
1:25:17
de changer brusquement d'humeur
comme s'il devenait quelqu'un d'autre.

1:25:22
Cette dualité qui le caractérisait
1:25:25
est mise en valeur ici. Intéressant.
1:25:29
Ça, c'est devenu notre affiche.
1:25:32
Qu'on ait hissé le bateau par-dessus
la montagne paraissait incroyable,

1:25:37
mais tu en as apporté la preuve,
et le film aussi.

1:25:40
La preuve, noir sur blanc et sur papier.
1:25:46
C'est une grande métaphore.
1:25:47
Métaphore de quoi, ça je l'ignore encore.
Mais elle est de taille.

1:25:55
La fin de "Cobra Verde".
1:25:56
C'est là où tu montres à Klaus
1:25:58
comment il doit courir dans cette scène.
1:26:03
Devant l'homme infirme, oui.
1:26:05
C'est un homme atteint de polio
1:26:08
que tu as intégré au film.
1:26:13
Tu savais montrer à Klaus
ce qu'il devait faire.

1:26:17
Souvent on inversait les rôles.
1:26:19
J'aurais très bien pu jouer cette scène.
1:26:22
Sans doute. Tu aurais fait aussi
un excellent Fitzcarraldo.

1:26:25
Mais tu l'es déjà.
1:26:28
Celle-ci, je l'aime beaucoup.
Je suis sûr qu'il avait dû sentir

1:26:32
que tu étais dans les parages
avec ton appareil.

1:26:36
Il voulait t'en mettre plein la vue.
1:26:43
Là c'est toi, en train
de mettre en scène une armée d'amazones

1:26:49
composée de 800 femmes guerrières.
1:26:53
On dirait un chien de berger,
sans mégaphone.

1:26:57
Et toujours à courir.
1:26:59
Physique. Kinski était aussi
très physique. Mais différemment.


aperçu.
suivant.