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La dernière chose qu'on a tournée
c'est cette séquence dans le trou.
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On était vraiment fatigués
à ce point.
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On était dans un trou creusé dans un
parc de montagnes en Slovaquie.
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Pendant trois jours et trois nuits
avec deux caméras!
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Très glamour, en somme...
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C'était le rêve.
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Heureusement,
on s'aimait bien.
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Pour toute la séquence qui vient...
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je suis allé au studio un jour...
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je me suis simplement mis au piano...
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et je I'ai fait en une prise.
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Je I'ai orchestré plus tard.
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Je n'ai rien fait d'autre que...
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regarder la scène tranquillement
et jouer du piano...
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en improvisant.
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Quand j'ai dû faire I'orchestration,
comme ça collait déjà très bien...
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avec la scène, c'était un cauchemar.
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C'est une séquence très difficile.
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Voilà une situation qu'on doit
faire subir au personnage...
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pendant huit jours et huit nuits:
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comment fait-on pour maintenir
I'intérêt sur le plan visuel...
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et sonore quand on a aussi peu
de matière sur laquelle jouer?
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On a un homme dans un trou...
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et pas grand-chose d'autre.
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Et parce que ça a été fait à la fin
du tournage...
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on n'avait pas une grande
liberté d'action.
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Ce passage est un peu...
Ma première idole, c'était Kurt Weill.
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Et ici on retrouve...
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un peu ce procédé...
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où par-dessus quelque chose
de sinistre, on essaie...
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de mettre du romantisme.