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avec la scène, c'était un cauchemar.
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C'est une séquence très difficile.
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Voilà une situation qu'on doit
faire subir au personnage...
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pendant huit jours et huit nuits:
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comment fait-on pour maintenir
I'intérêt sur le plan visuel...
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et sonore quand on a aussi peu
de matière sur laquelle jouer?
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On a un homme dans un trou...
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et pas grand-chose d'autre.
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Et parce que ça a été fait à la fin
du tournage...
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on n'avait pas une grande
liberté d'action.
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Ce passage est un peu...
Ma première idole, c'était Kurt Weill.
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Et ici on retrouve...
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un peu ce procédé...
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où par-dessus quelque chose
de sinistre, on essaie...
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de mettre du romantisme.
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- C'est de I'humour noir.
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Ca marche très bien.
Ç
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J'aime beaucoup cette tension. On
sait que Colqhoun sait qu'il est là...
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et qu'il va jouer avec lui. C'est
sûr, qu'il sait, il a senti le sang.
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C'est quelque chose de très...
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Voilà le passage où tout le monde crie
dans la salle!
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Comment peut-on rester
conscient en faisant ca?
Ç
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Mais il ne I'est pas vraiment.
C'est ce que dit la musique.
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- C'est une séquence de rêve, non?
- Oui.
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Ce qu'on va entendre, c'est la femme
de Quiltman, ou sa compagne.