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Moi, ça me plaisait parce que
ca contrastait avec le reste.
Ç
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Oui, il y a tellement...
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Si on avait I'image des montagnes,
ici, sur le générique...
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on aurait plus le temps de méditer
sur toute cette horreur.
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- Je ne trouve pas ça romantique.
- Moi non plus.
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Et le fait qu'ils s'envolent,
c'était symbolique...
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de ce qu'ils sont encore là,
dans les limbes.
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Le voilà, et voilà I'autre.
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Et on patauge toujours dans la boue
ici-bas.
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La fin à la Oscar Wilde.
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- Celle-ci?
- Non...
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celle avec les montagnes.
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Un des plus gros problèmes sur ce film
était la barrière de la langue.
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Oui, il y avait beaucoup de...
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Il y en avait beaucoup qui parlaient
très bien I'anglais...
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mais certains jours,
c'était le supplice. Rien que...
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faire ce film et le finir
était un supplice certains jours.
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Mais ça valait la peine.
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Oui, une expérience incroyable
pour moi. J'ai énormément appris...
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C'est comme un baptême du feu
de la composition de musique de film.
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Parce qu'il y avait un peu de tout.
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Au bout du compte,
je suis extrêmement fière de ce film.
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Mais... oh là là, c'était...
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Oui, tu as eu des montagnes...
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pardon du jeu de mots,
à surmonter pour le finir.
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Le monteur son voulait que je signale
que là où Colqhoun...
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saute d'un arbre, il y avait
le cri d'un goret sur la bande-son.
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Il a dit:
"Ca va me valoir un Oscar."
Ç
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J'ai dit: "Je ne crois pas."
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Terry Delsing, tu es un sauveur.
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Un monteur musique américain
de rêve.
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Je connais aussi Gary.