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Ce fut un plaisir...
:51:10
J'ai à vous parler.
Suivez-moi, mes associés attendent.
:51:16
Ça va?
- Oui.
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D'où il sort sa plaque, ton ami?
- Du boulot, elle va avec le pistolet.
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Bien, on va essayer de gagner du temps.
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Tu as dit avoir
quelque chose à vendre...
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une affaire légale,
selon tes propres mots.
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De ce que j'ai entendu
quand tu téléphonais,
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ça pourrait peut-être m'intéresser.
- Qui êtes-vous?
:51:49
Si c'est ce que je pense...
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Pardon, qui êtes-vous?
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La personne indiquée.
Celui que tu cherches.
:51:57
Je n'ai rien à vendre,
je ne vous ai rien demandé.
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Vous nous avez rendu service,
:52:03
il y a eu un malentendu
mais je ne sais pas qui vous êtes...
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Et que dis-tu?
- Mon associé parle pour moi.
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Quels professionnels...
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Vous pigez, crétins,
comment il faut faire?
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Si tu avais quelque chose à m'offrir,
tu sonnerais à ma porte
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comme un vendeur d'encyclopédies...
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Mais si tu étais un type rusé,
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tu essaierais d'attirer mon attention,
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que ce soit moi qui te cherche,
pas le contraire.
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Tu pourrais par exemple
avoir un entretien
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téléphonique
avec un éventuel acheteur
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et être sûr que je l'entende...
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mais ça doit rester subtil.
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Il ne faut pas dire:
:52:50
"Comment? Pour les Neuf Reines?
Tu es fou?"
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Et ensuite le policier.
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"Non, s'il vous plaît, ne me tapez pas,
:52:58
j'ai un truc à vendre,
oui, mais légalement, je le jure."