:13:01
J'aurais dû prendre ma retraite
après l'article de Peter.
:13:04
Mais Greg Bautzer,
un grand courtier, m'appela.
:13:08
"Tu pars pour New York."
Je ne peux pas, j'ai d'autres projets.
:13:12
"Laisse tomber. Bluhdorn
a racheté Paramount et veut te voir.
:13:15
Il a lu l'article sur toi
dans le New York Times.
:13:18
Ce n'est pas un baratineur.
:13:20
Fais tes valises."
J'ai fait mes valises.
:13:36
Cinq minutes après avoir rencontré
Bluhdorn, je savais qu'il était sérieux.
:13:40
Avant que je ne réponde á ses
questions, il m'en posait d'autres.
:13:44
Il était accompagné de Marty Davis.
:13:47
Il était responsable du conglomérat
Gulf & Western.
:13:50
Ils rachetaient ce vieux studio,
la Paramount.
:13:53
Il y avait 8 grands studios
á l'époque.
:13:57
Paramount? C'était le neuvième.
:14:00
Bluhdorn avait racheté ce géant
á bas prix, c'était sa façon de faire.
:14:04
Tout le monde le croyait fou.
Il ne connaissait rien á ce business...
:14:08
d'autant plus
que c'était le show-business.
:14:11
Mais j'ai un contrat avec la 20th.
"Laisse-le tomber.
:14:15
Tu seras á la tête de la Paramount
dans 3 mois. Pas vrai, Marty?"
:14:19
Davis me regarde.
:14:20
"Si tu veux diriger Paramount,
tu as intérêt á être fort."
:14:24
J'avais reçu le message.
Bluhdorn me lança alors:
:14:28
"Fais les films
que les gens veulent voir.
:14:32
Je veux voir des larmes, des rires.
Je veux des jolies filles.
:14:37
Des films pour les gens
de Kansas City.
:14:39
Voilá, Evans.
Qu'a-t-on d'autre á régler?"
:14:43
Etre directeur de la production
d'un studio tel que la Paramount...
:14:47
vous vous en rendez compte,
est une énorme responsabilité.
:14:50
C'est un business
de millions de dollars.
:14:54
Le New York Times m'avait surnommé:
"La folie de Bluhdorn".
:14:59
Le Hollywood Close-up,
"La gâterie de Bluhdorn". Pas mal...