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J'ai eu á faire face...
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6 NO VEMBRE 1967
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á un énorme scepticisme
de la part de l'industrie.
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Pourquoi un ancien acteur, de surcroît
mauvais, dirigerait un studio?
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Dès mes premiers jours,
la rumeur me voyait partir.
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Pour le magazine Time,
mon départ était imminent.
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Amis, journalistes, et agents
me voyaient parti avant NoëI.
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Puis, c'était á la une de Variety:
"Le mandat d'Evans touche á sa fin."
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J'ai appelé Charles Bluhdorn,
qui a racheté Paramount.
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Il sortait d'une réunion á Madrid
et je lui ai dit:
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Selon Variety, je vais être viré.
Si c'est vrai, dis-le moi.
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- Dis-moi si c'est vrai.
- Je ferai mes valises.
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Je suis prêt á partir. Il a dit:
"Ecoute.
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Quand tu seras viré,
je te préviendrai. Oublie les ragots.
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Tant que je serai lá, tu seras lá.
Reste calme et fais ton job.
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Et il a raccroché.
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J'ai alors embauché Peter Bart
comme bras droit.
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A Hollywood, les gens se
contentent des synopsis. Peter lit tout.
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En un week-end, il peut lire 6 livres.
J'ai du mal á en finir un.
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Mais surtout, c'est á cause de lui
si je suis dans cette merde.
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On s'est réunis tous les deux
á Palm Springs.
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Un journaliste et un acteur pourraient
transformer un gouffre en succès?
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Bluhdorn et Davis s'impatientaient,
et l'heure tournait.
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Nous savions une chose:
La star est un atout.
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Revenons aux fondamentaux, Peter:
Tu peux avoir toutes les stars...
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si c'est pas sur la page,
c'est pas sur l'écran.
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Il y a une raison, si Paramount
est 9ème depuis cinq ans.
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Il nous faut de la matière.
Mettons-nous au travail.