:16:03
Et il a raccroché.
:16:05
J'ai alors embauché Peter Bart
comme bras droit.
:16:08
A Hollywood, les gens se
contentent des synopsis. Peter lit tout.
:16:13
En un week-end, il peut lire 6 livres.
J'ai du mal á en finir un.
:16:17
Mais surtout, c'est á cause de lui
si je suis dans cette merde.
:16:22
On s'est réunis tous les deux
á Palm Springs.
:16:25
Un journaliste et un acteur pourraient
transformer un gouffre en succès?
:16:30
Bluhdorn et Davis s'impatientaient,
et l'heure tournait.
:16:36
Nous savions une chose:
La star est un atout.
:16:41
Revenons aux fondamentaux, Peter:
Tu peux avoir toutes les stars...
:16:46
si c'est pas sur la page,
c'est pas sur l'écran.
:16:48
Il y a une raison, si Paramount
est 9ème depuis cinq ans.
:16:52
Il nous faut de la matière.
Mettons-nous au travail.
:17:03
A nous deux, nous avons dû lire
des dizaines et des dizaines de scénarios.
:17:08
Mais rien ne ressortait.
Ils manquaient tous de fraîcheur.
:17:13
Et nous cherchions l'inattendu.
:17:15
Quelque chose de nouveau,
qui nous passionnerait.
:17:21
Un jour, Bill Castle,
le grand producteur...
:17:24
est venu me voir avec un manuscrit
sur lequel il avait mis une option.
:17:29
C'était Rosemary's Baby. J'ai adoré.
:17:33
Le seul problème,
c'est que Castle voulait le réaliser.
:17:36
Je n'avais qu'un réalisateur en tête.
Ses premiers films étaient géniaux.
:17:41
C'était notre petit Polaque,
Roman Polanski.
:17:45
Pas vraiment petit. C'est un des plus
grands hommes que j'aie rencontrés.
:17:50
J'avais vu ses excentriques Le couteau dans
l'Eau, Répulsion, Cul-de-sac.
:17:56
Roman était une grande star en Europe,
un grand réalisateur...