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J'étais de retour chez Paramount.
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De retour dans mon vieux bureau,
le plus beau des studios.
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Vous croyez aux miracles?
Maintenant, j'y crois.
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Je ne comprends rien
aux caprices du cinéma.
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Ça fait 30 ans, et je suis encore lá,
derrière ces barrières.
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Je ne me suis pas ennuyé.
J'ai donné et reçu.
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Vous les connaissez?
Je les ai rencontrés. Ou presque.
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J'ai travaillé, combattu, embauché,
viré, ri, pleuré avec eux...
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ils m'ont baisé, je les ai baisés.
De vraies montagnes russes.
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Oû sont-ils?
Morts? La plupart.
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Riches? Certains.
Ruinés? Beaucoup.
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A la retraite? Je sais pas.
Je ne les ai pas vus.
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En tout cas, je ne suis ni mort,
ni riche, ni ruiné...
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ni á la retraite.
Je ne peux pas me permettre tout ça.
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Je dois rester debout,
toujours faire mes preuves.
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Ma vie aujourd'hui?
Plus agitée que jamais.
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Rien que pour cette année, on m'a
rabaissé, souillé, bafoué, accusé...
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menacé, déshonoré, trahi,
offensé et calomnié.
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C'est dur?
Tu parles que c'est dur.
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Mais je ne me plains pas.
On n'a rien sans rien.
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Dernière question:
Ça en vaut vraiment la peine?
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Bien sûr. Pourquoi?
Parce que j'aime ce que je fais.
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Quand on pense
au travail accompli dans une vie...
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les gens passent leur vie
á travailler...
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peu de gens aiment leur métier,
j'adore le mien. Ça vaut la peine.
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Ça vaut largement la peine.
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EN 1991, ROBERT EVANS
SIGNA UN ACCORD...
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D'EXCLUSIVITÉ AVEC PARAMOUNT.
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IL A DEPUIS PRODUIT
SLIVER (1993), JADE (1995)
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LE FANTÔME DU BENGALE (1996),
LE SAINT (1997),