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de ce qu'Arnold
ou Jesse leur avait fait.
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Et le juge Boklan,
elle est vraiment déterminée.
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Quand elle décide
quelque chose, elle s'entête.
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Je n'ai jamais douté
de leur culpabilité.
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Je ne suis pas née d'hier.
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Ce n'était pas le premier
cas sexuel que je traitais.
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Mon secrétaire me taquinait
avec ça...
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il disait que nous étions
le bureau des pervers.
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Ayant été moi-même chef
de la Brigade des moeurs,
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j'ai vu des jeunes garçons
qui avaient été sodomisés.
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Il y en a un qui s'était suicidé
après la sentence du violeur.
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Une expérience terrible.
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Alors, pour que
je sois choquée...
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C'était vraiment terrible
ce qui se passait là-bas.
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Un cauchemar horrible.
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Qui penserait même
à commettre de tels actes?
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Et faire ça en groupe...
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et avec tant de témoins.
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Le scénario tel que décrit par
la presse et par la police...
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était tellement horrible...
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que j'avais du mal
à croire sa véracité.
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Nous accueillons à présent
Debbie Nathan.
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Debbie est journaliste
d'investigation...
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elle a couvert le cas McMartin
et d'autres abus sexuels.
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Ces parents sont bizarres, non?
Sont-ils dérangés?
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Non, ce n'est pas juste.
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Il ne faut pas juger ces parents
ou ce cas trop rapidement.
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Comprenez que nous nageons
en pleine hystérie nationale.
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Je ne dis pas que
ces enfants mentent tous.
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Je préfère dire qu'ils ont
subi un lavage de cerveau.
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J'ai été l'une
des premières journalistes...
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à considérer ces cas
avec un oeil critique.
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Suite à cette enquête, j'ai reçu
énormément de courrier.
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Mon père a écrit à Debbie
en disant: "Aidez-moi".
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Elle a été la seule
personne à le croire...
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en dehors de la famille.
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Dans le cas Friedman, les
charges ne sont pas plausibles.