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Ma mère attend avec impatience
les nouvelles aventures de Dorwell.
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Alors, quel prix on lui a donné
à ce petit merdeux ?
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Le "Manchester Book Critics".
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C'est pas encore le "Booker Price",
mais c'est pas mal pour un premier roman.
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Ce petit merdeux, comme tu dis,
a du talent.
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Le tout,
c'est que son livre se vende.
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Je suppose que tu lui as sorti
ta devise favorite.
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De quoi tu parles ?
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Tu le sais très bien.
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Tu me l'as inculquée,
il y a 20 ans.
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Les prix, c'est comme
les hémorroïdes,
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un jour, n'importe quel trou du cul
finit par en avoir.
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Moi, j'ai dit ça ?
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Ma parole, tu es jalouse,
on dirait.
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Tu ne t'occupes plus de moi.
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Ce n'est pas parce que je donne
de l'attention
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à un débutant,
que je te néglige pour autant.
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Et puis, toi, tu n'as jamais
manqué d'inspiration,
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avec l'inspecteur Dorwell.
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Tu écris avec tellement de facilité
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que je me demande parfois
à quoi je te sers.
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Ok, Sarah.
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Quel est ton problème ?
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Pas un problème d'argent ?
Tu roules sur l'or.
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C'est incroyable !
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La seule chose dont tu trouves
à me parler, c'est de fric !
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J'en ai rien à foutre de l'argent,
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ou du succès.
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Ce que je veux c'est...
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Une histoire qui t'inspire ?
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Non !
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Tu ne comprends pas.
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Ça n'a rien à voir avec l'inspiration.
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J'en ai tellement marre des meurtres
et des enquêtes.
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Pourquoi ne pas déconcerter les critiques
en écrivant un livre totalement différent ?
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Laisse Dorwell de côté,
pour une fois.
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Tu n'as pas aimé le dernier,
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je le savais.
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Et tu n'as même pas eu les couilles
de me le dire.
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C'est faux,
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je suis un fervent admirateur de Dorwell
depuis le premier livre de la série.
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C'est pas surprenant,
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vu le fric
que ça te rapporte.