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On a souvent laisse faire ca
pendant le tournage.
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Je pense que c'est comme le jazz.
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J'ai cree une structure sur laquelle
tout le monde pouvait improviser.
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Il parait
que certains auteurs refusent
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qu'on modifie leur texte.
Dans ce film, c'est le contraire.
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J'etais fier de mon texte,
mais les acteurs l'ont ameliore.
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Il faut laisser faire les acteurs.
Comme tu le dis, c'est du jazz.
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Pour moi, c'est l'une
des scenes les plus dures.
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Il fallait tourner tres vite.
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Le plus drole,
c'est que je l'aimais toujours.
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Je vous laisse apprecier la scene.
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Parce que je me sentais desire,
apprecie.
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La lumiere verte,
presque fluorescente...
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On l'a legerement intensifiee.
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Ca augmente la brutalite de la scene.
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Cette violence est en contradiction
avec la narration.
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Ce qu'il dit s'oppose
a ce qu'on voit.
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Et la musique de George...
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Le rythme suit ses coups de rein.
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J'aime les films violents.
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J'aime les films qui montrent
la realite crue et derangent.
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Oui, j'aime les films
qui me bousculent.
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Si on veut toucher le public,
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il faut ebranler leurs sentiments.
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Ce film est tres dur,
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et pourtant,
on a censure le livre de Goines.
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Car dans ce livre,
la mort de Juanita
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est tres perturbante.
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Je n'ai jamais lu pire scene.
Et l'attitude de King David...
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Je ne veux pas effrayer
les futurs lecteurs,
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mais ce chapitre est tres difficile.
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J'ai besoin d'aide.
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Il y a une clinique dans le Nord.
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Dans une de ces scenes,
on voit Juanita
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avec le coucher de soleil
a l'arriere-plan.
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On a donc planifie
ce tournage precisement.