:02:00
- Oh, Oliver.
- Nancy.
:02:02
Petit vaurien, tu m'as fait souffrir
le martyre en disparaissant.
:02:06
- Lâchez-moi!
- Qu'y a-t-il, m'dame?
:02:08
Il s'est sauvé de chez ses parents.
:02:10
- Lâchez-moi!
- De bons ouvriers, respectables.
:02:12
Il a rejoint une bande de filous
et de garnements.
:02:15
Sa mère a failli en mourir.
:02:16
Petit voyou.
Rentre chez toi, petite brute.
:02:19
Je n'ai pas de parents.
:02:21
Je suis orphelin.
J'habite à Pentonville.
:02:22
Oh, voyez donc
comme il est effronté.
:02:25
- Quoi? Petit Oliver.
- C'est vrai.
:02:29
Tu vas rentrer
chez ta pauvre mère.
:02:31
Je ne leur appartiens pas!
Je ne les connais pas! A l'aide!
:02:34
"A l'aide"?
:02:35
C'est moi qui viens à ton aide,
espèce de vaurien!
:02:39
Et ces livres.
:02:40
Tu les as volés,
n'est-ce pas?
:02:43
- Petit scélérat.
- Bien fait pour lui! Il le mérite.
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- Ramenez-le à la raison.
- J'y compte bien, madame.
:02:50
Et toi,
viens avec moi, vaurien.
:02:52
Ça lui fera du bien.
:02:54
- A l'aide!
- BuIlseye, attention.
:02:56
- Attention.
- A l'aide!
:03:01
Regardez-le, Fagin.
:03:02
Tenez-moi.
:03:04
Tenez-moi,
sinon j'étouffe.
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Regardez-moi ces frusques, Fagin.
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Charmé de vous voir
en si bon état, mon cher.
:03:12
Il fallait écrire
pour prévenir de votre arrivée.
:03:15
Nous aurions eu un souper tout chaud
à vous offrir.
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Qu'est-ce que c'est que ça?
Ça m'appartient, Fagin.
:03:21
Oh, non, mon ami. C'est à moi.
Vous aurez les livres.
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Si ce n'est pas à moi et à Nancy,
je ramène l'enfant.
:03:26
Voulez-vous me donner ça?
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Ce n'est pas bien, Bill.
N'est-ce pas, Nancy?
:03:30
Bien ou mal,
je vous dis de me le donner.
:03:33
Donnez-moi ça, vieux ladre,
vieille momie, allez!
:03:37
Voilà pour notre peine,
et c'est la moitié de ce que ça valait.
:03:40
Gardez les livres, si vous aimez
la lecture. Sinon, vendez-les.
:03:44
C'est très intéressant.
Beau style, hein, Oliver?
:03:48
Renvoyez-les.
Ils appartiennent à M. Brownlow.
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Renvoyez les livres et l'argent.
:03:54
Il m'accusera de vol.
:03:55
- Pitié.
- Ce garçon a raison.
:03:57
Tu as raison, Oliver.
On croira que tu es un voleur.