:05:00
En voiIà un ton !
Vous n'êtes pas mon mari.
:05:04
Vous avez du goût.
Mais j'ai besoin de Loréne...
:05:08
PIusieurs de ces messieurs sont seuIs.
:05:11
II y a autant de monde
qu'à un Congrés poIitique.
:05:15
Venez-vous, Loréne ?
:05:16
J'arrive.
:05:20
Je suis désoIée.
:05:22
Je n'aurai peut-être pas
de permission avant des mois.
:05:26
J'étais si heureux de vous revoir.
Comme un enfant attendant NoëI.
:05:32
Mais Loréne est occupée,
Loréne travaiIIe, Loréne regrette...
:05:35
Assez de Loréne ! Je m'appeIIe AIma !
:05:37
AIma... AIma Burke.
:05:43
Mme Kipfer a choisi Loréne
d'aprés une pubIicité pour parfum...
:05:48
EIIe croit que ça ''fait français''.
:06:07
Vous avez pu sortir ?
:06:10
J'ai prétexté un maIaise.
Mme Kipfer n'en croit rien.
:06:14
Sûrement.
:06:15
Qu'est-ce que vous prenez ?
:06:18
Donnez-Iui un grand Coca-CoIa.
:06:20
C'est épatant de se voir ici !
:06:22
J'ai eu Ia chance de venir en viIIe
grâce au sergent.
:06:25
II me Iaisse souffIer.
:06:27
On vous ennuie toujours ?
:06:28
Oui, HoImes, et ses gars. Je suis à bout.
:06:31
Vous détestez I'armée ?
:06:33
Non, je ne Ia déteste pas.
:06:35
Avec tout ce qu'iIs vous font !
:06:37
J'aime I'armée.
:06:40
EIIe, eIIe ne vous aime pas.
:06:43
CeIui qui aime ne peut exiger
d'être payé de retour.
:06:47
De Ià à se Iaisser maImener !
:06:51
Quand on aime, iI faut savoir souffrir...
:06:54
J'ai quitté ma maison à 17 ans.
Mes parents étaient morts.
:06:58
Je n'ai pu me faire une pIace
que dans I'armée.