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d'écrémerle dessus de la pile
à la barbe de tout le monde,
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etsurtout du percepteur.
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Vous remarquez ?
Personne ne le voit.
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lls regardent tous ailleurs.
lls ont l'airde bosser, non ?
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lls comptent.
Qui va les déranger ?
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Dieu nous garde,
s'ils oubliaient de volerl
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Pendant ce temps,
tu entres et tu sors.
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Devant le branleurqui touche une
belle prime pourgarderla porte.
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C'est la routine.
Une affaire qui tourne.
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J'entre,je sors. Bonjour, bonsoir.
Circulez, y a rien à voir.
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Juste un cave plein aux as
qui sort du casino avec sa valise.
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Et cette valise, elle filait
tout droit, direction Kansas City
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où les pontes du Midwest
pouvaient aller
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sans se faire arrêter.
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Cette valise, c'était tout
ce que voulaient les pontes.
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Et ils la voulaient tous les mois.
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Cet enflé de mormon
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devait faire la navette
chaque mois, comme une fleur.
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Les pontes arrivaient de partout :
Detroit, Cleveland, Milwaukee.
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De tout le Midwest.
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Rendez-vous à l'arrière de cette
épicerie. Qui s'en serait douté ?
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La mère d'un des types
faisait la bouffe.
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lls n'ont l'airde rien,
ces vieux macaroni. Mais croyez-moi :
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c'est eux qui contrôlent
Las Vegas en sous-main.
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lls contrôlent
le syndicat des Camionneurs,
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qui accorde tous les prêts
pourl'achat d'un casino.
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Et on n'obtient un prêt
que si les types qui sont là
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sontsûrs de recevoir
leurpetite valise.
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Des types comme cette antiquité,
qui arrive de Detroit.
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Ou comme Remo Gaggi,
patron de l'organisation.
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T'as un chiffre rond ?
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La grosse légume de cette cuisine.