:04:08
Nous habitions des logements délabrés à
l'intérieur d'immeubles de briques rouges.
:04:11
Peu de mères travaillaient et toutes
avaient des problèmes avec leurs maris.
:04:21
J'ai enterré une femme, je peux
en enterrer une deuxième !
:04:30
La violence conjugale était une
industrie familiale à Hell's Kitchen.
:04:33
Pourtant, il n'y avait pas de divorces
et peu de séparations.
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La volonté de l'Eglise était
toute puissante.
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Pour qu'un mariage se termine,
il fallait que quelqu'un meure.
:04:44
Pourtant, malgré la rigueur de la vie...
:04:47
... Ies rues de Hell's Kitchen offraient
aux enfants une protection...
:04:49
dont peu d'autres quartiers jouissaient.
:04:53
Il était interdit de s'attaquer
aux gens du quartier.
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Quand cela se produisait, la punition
infligée était sévère...
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... et dans certains cas, fatale.
:05:05
Un de ses sachets tua le fils de
douze ans d'un truand portoricain.
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Ce fut le dernier sachet que
ce dealer ait jamais vendu.
:05:12
Hell's Kitchen était un endroit
d'innocence... gouverné par la corruption.
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Mes amis et moi passions beaucoup
de temps à l'intérieur de Holy Angels.
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Nous étions tous enfants de choeur.
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Nous voulions tous servir
lors des enterrements
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puisque les enterrements
nous rapportaient trois dollars...
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... et plus si nous avions l'air
suffisamment triste.
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Entre nous, c'était à qui
ferait la meilleure
:05:34
et la plus audacieuse des blagues.
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Deux semaines après
la rentrée scolaire,
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je trouvais la claquette
des soeurs dans le couloir de l'école.
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... et j'allais bientôt me classer
en tête des farceurs.
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A l'église, on l'utilisait pour
signaler aux filles quand...
:05:47
... elles devaient se lever, s'asseoir
ou s'agenouiller.
:05:50
... selon le nombre de fois
que l'on pressait sur la claquette.
:05:52
Dans ma poche, cela provoquait
des ravages.