:47:05
C'est quoi, ça?
:47:06
- C'est qui?
- Mon assistante.
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- C'est une tueuse?
- Je suis vierge.
:47:12
Je n'ai pas encore tué, professionnellement.
:47:14
- Oz était mon premier.
- Pardon?
:47:16
- Sa femme m'a engagée.
- Vous?
:47:18
Ca devait passer pour un accident,
alors j'ai infiltré son cabinet.
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- Bien. Très malin.
- Merci.
:47:25
Mais quand je l'ai mieux connu...
je l'ai trouvé sympa.
:47:29
- Première erreur.
- Je sais!
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Il faut s'approcher,
mais sans s'attacher.
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- Oz, si tu te versais un martini?
- Il est quatre heures de l'après-midi.
:47:40
Bon, je...
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Ne vous tourmentez pas.
Vous avez votre carrière devant vous.
:47:48
Je me souviens de mes débuts,
j'étais parti de rien.
:47:52
J'avais fait quelques trucs,
gagné un peu de blé. J'avais trouvé ma voie.
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Et Lazlo Gogolak m'a embauché.
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Je devais éliminer
un de ses petits-cousins.
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- C'est l'affaire Stanley Posilansky?
- Oui.
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Fallait pas que ça ait l'air d'un coup du milieu.
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Il fallait que j'approche Stanley,
un petit homme charmant, adorable, drôle.
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Avec un humour bizarre. Il me faisait rire.
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Je l'aimais vraiment bien. Vous voyez?
:48:23
Vous vous êtes attaché à lui.
:48:32
Oui. Je me suis attaché.
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Et au moment de vérité... j'étouffe.
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- Qui?
- Moi. Je m'étouffe.
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Je n'ai pas pu. Je lui ai dit...
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que j'étais là pour le tuer.
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Je lui ai dit:
"Cours, Stanley! Décampe! Planque-toi."
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On s'est serré la main, en amis.
:48:55
Je me suis retourné...
et cette crapule m'a tiré dans le dos.